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L'année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, selon Copernicus
information fournie par Reuters 10/01/2025 à 07:47

Une personne fait du vélo alors que l'incendie de Palisades brûle pendant une tempête de vent sur la côte ouest de Los Angeles

Une personne fait du vélo alors que l'incendie de Palisades brûle pendant une tempête de vent sur la côte ouest de Los Angeles

par Kate Abnett et Alison Withers

L'année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, alors que la planète a connu une température moyenne en hausse de plus de 1,5°C par rapport à la période préindustrielle (1850-1900), ont déclaré vendredi des scientifiques.

Le service Copernicus sur le changement climatique (C3S) de l'Union européenne a déclaré que le changement climatique portait la température de la planète à des niveaux auxquels l'être humain n'a jamais été exposé.

"La trajectoire est tout simplement incroyable", a déclaré à Reuters Carlo Buontempo, directeur du C3S, en décrivant comment chaque mois de 2024 a été le plus chaud ou le deuxième plus chaud enregistré depuis le début des relevés.

La température moyenne de la planète en 2024 était 1,6°C plus élevée que celle de la période préindustrielle, a indiqué le C3S.

Les Etats sont convenus, aux termes de l'Accord de Paris sur le climat de 2015, de tenter d'empêcher le réchauffement climatique de dépasser 1,5°C, ce qui permettrait d'en éviter les conséquences les plus dramatiques.

Carlo Buontempo a déclaré que la hausse des émissions de gaz à effet de serre signifiait que cet objectif serait bientôt dépassé, ajoutant toutefois qu'il n'était pas trop tard pour que les Etats réduisent leurs émissions rapidement afin d'éviter une hausse des températures à des niveaux encore plus élevés.

"Nous avons désormais le pouvoir de changer cette trajectoire", a-t-il dit.

Les effets du changements climatiques sont d'ores et déjà visibles sur chaque continent et affectent chaque pays, riche ou pauvre. La volonté politique de réduire les émissions faiblit toutefois dans certains pays.

"Malgré tous les avertissements donnés par les scientifiques, les Etat continuent de ne pas prendre leurs responsabilités", a déploré Chukwumerije Okereke, professeur en gouvernance climatique mondiale à l'université de Bristol.

Les concentrations de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ont atteint un nouveau record de 422 parties par million (ppm) l'année dernière, a indiqué le C3S.

(version française Camille Raynaud)

23 commentaires

  • 10 janvier 11:08

    F0710107 : il y a des personnes qui ne se contentent pas des histoires répétées qui leur viennent à l'oreille, mais qui disposent maintenant d'outils pour comprendre avec liberté. Essayez à votre tour de chercher à comprendre


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